To no one's surprise, Michel Barnier's government has been overthrown by a motion of censure after it tried to force through the 2025 finance bill by using Article 49.3, which exempts deputies from voting in the National Assembly.
The motion of censure was passed by 288 of the 574 deputies, mainly from the RN (Rassemblement National) and the NFP (Nouveau Front Populaire), both of whom are declared enemies in their speeches.
Head of state Emmanuel Macron tried to use this lever to avoid dissolving the government by playing the two parties off against each other and calling on voters to constate this contradiction.
This time it didn't work, because it's Macron's policies that these two parties don't want any more, and in this they're listening to their voters who gave them their mandate in last June's legislative elections.
Last night Macron made a hate speech on public TV channels against the RN and LFI (La France Insoumise), whom he considers responsible for the current chaos, calling them non-Republicans.
Yet these two parties have seen their deputies elected in a republican manner by millions of French people.
What's more, they're not the only ones to have voted for the motion of censure: the PCF (French Communist Party), the Ecologists and the Socialists did too, but strangely enough, he doesn't hold them responsible for the chaos.
Chaos for which he alone is responsible, by appointing as Prime Minister a man from a party that received less than 5% of the vote in the legislative elections, and by continuing the same policy despite the fact that the French people clearly rejected it in this election. But he's in denial.
Our President will therefore have to appoint a new Prime Minister and a new government, and this morning he began receiving the various political formations, except for the RN and LFI, who are being punished because they dared to oppose him and make no secret of wanting him to resign.
This attitude is so childish as to be almost laughable.
But in reality it will only accentuate the hatred among voters who see that their vote is not respected and that this supposed republic is not democratic.
I heard Olivier Faure, Secretary General of the Socialist Party, on the radio this morning. He voted for the motion of censure but is going to be received by Macron, and he seems to think he could be appointed Prime Minister. He's starting to disassociate himself from LFI, while insisting that he won't play politics à la Macron.
He talks of a non-dissolution pact, because without the votes of the PS, the motion of censure would not have passed, so they are the fuse.
I wasn't convinced by his speech, and I don't want to see François Hollande-style politics again...
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Image credit: https://www.lemonde.fr/
FRENCH VERSION
Sans grande surprise, le gouvernement de Michel Barnier a été renversé par une motion de censure après qu'il ait essayé de faire passer en force la loi de finance 2025 par l'utilisation de l'article 49.3 qui dispense du vote des députés de l'assemblée nationale.
La motion de censure a été votée par 288 députés sur les 574, principalement par le RN (Rassemblement National) et le NFP (Nouveau Front Populaire) qui sont pourtant ennemis déclarés dans leurs discours.
Le chef de l'état Emmanuel Macron a bien essayé de jouer sur ce levier pour éviter la dissolution du gouvernement en montant ces deux tendance l'une contre l'autre et en appelant les électeurs à constateur cette contradiction.
Cette fois ci ça n'a pas fonctionné, car c'est avant tout de la politique de Macron que ce deux partis ne veulent plus et en cela ils écoutent bien leurs électeurs qui leur ont donné mandat lors des élections législatives de Juin dernier.
Hier soir Macron a fait un discours haineux sur les chaines de télévision publiques contre le RN et LFI (La France Insoumise) qu'il considère comme responsables du chaos actuel, et les qualifiant de non Républicains.
Or ces deux partis ont vu leurs députés élus de manière républicaine par des millions de français.
De plus ils ne sont pas les seuls à avoir voté la motion de censure, les PCF (Parti Communiste Français), les Ecologistes, les Socialiste l'ont aussi votée, mais étrangement il ne les rends pas responsables du chaos.
Chaos dont il est le seul responsable en ayant nommé comme premier ministre un homme issu d'un parti qui a obtenu moins de 5% des voix aux élections législatives et en continuant la même politique alors que les français l'avait clairement désavouée lors de cette élection. Mais il est dans le déni.
Notre président va donc devoir nommer un nouveau premier ministre et un nouveau gouvernement, il a commencé ce matin à recevoir les diverses formations politiques, sauf le RN et LFI, qui sont punis car ils ont osé s'opposer à lui et ne se cachent pas de souhaiter sa démission.
Cette attitude est tellement puérile qu'elle en est presque risible.
Mais en réalité elle ne va qu'accentuer la haine chez les électeurs qui constatent que leur vote n'est pas respecté et que cette supposée république n'est pas démocratique.
J'ai entendu à la radio ce matin Olivier Faure, le secrétaire général du Parti Socialiste, il a voté la motion de censure mais va être reçu par Macron, et il semble croire qu'il pourrait être nommé Premier Ministre. Il commence à se désolidariser de LFI tout en assurant qu'il ne ferait pas de la politique à la Macron.
Il parle d'un pacte de non dissolution, car en effet sans les voix du PS, la motion de censure ne serait pas passée, ils sont donc le fusible.
Son discours ne m'a pas convaincu, et je n'ai pas envie de voir une politique à la François Hollande de nouveau ...